FISSURES sur les façades ? Comment les réparer durablement avec GO ?
Par Laurent Viry, co-fondateur de Grand Ouest Façades
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FISSURES sur les façades ? Comment les réparer durablement avec GO ?
Que désigne le mot « fissures » ? Combien existe-t-il de types de fissures? Devant un même désordre, certains emploieront le terme « faïençage », d’autres parleront de « microfissures ». Qu’entend-on par « fissures actives » ou « fissures de cisaillement » ? Comment pouvez-vous réparer durablement vos FISSURES sur vos façades ? La réponse est ci-dessous.
Il est nécessaire de comprendre ces termes et d’adopter un vocabulaire précis.
Autre point pouvant conduire à une polémique : doit-on réparer ?
Est-ce que la réparation relève-t-elle de la garantie décennale, voir d’une autre garantie qui s’impose aux constructeurs, ou bien du simple entretien courant ? La question posée est souvent celle-ci.
Est-ce que la ou les fissures qui se sont ouvertes présentent-elles un caractère de gravité ? C’est la raison pour laquelle Grand Ouest Façades réalise gratuitement des études techniques, contactez ce spécialiste en rénovation de fissures et ravalement de façades de maisons individuelles ici.
Certains vont parler de « fissures infiltrantes », d’autres de « fissures traverses ». Et s’il s’agit d’une microfissure, c’est à dire d’une fissure de très faible ouverture, il y a tout lieu de penser qu’un tel désordre restera sans conséquence. Au pire, il sera facile à réparer. Mais pourtant, c’est souvent exactement le cas contraire. Une très fine fissure, d’apparence banale, pourra conduire à des infiltrations d’eau dans un bâtiment et se révélera délicate à réparer. Les travaux qui ont découleront seront coûteux pour autant que l’aspect général de la façade ne soit pas dégradé par la réparation.
Définitions fissures
Comment puis-je définir les différentes types de fissures ? C’est parti :
Microfissures : ces fissures dont l’amplitude restent inférieure à 0,2 mm
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- Les Fissures : ouverture linéaire de 0,2 mm à 2 mm
- Les Lézardes : fissures importantes de plus de 2 mm
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- Faïençage : il caractérise de fines fissures qui forment un maillage, généralement à la surface d’un enduit ou d’un dallage
- Les Fissures traversantes : elles apparaissent dans un mur ou dans une poutre. Elles s’étendent à l’épaisseur entière de la paroi de la poutre.
- Les Fissures infiltrantes : les fissures sont dites « infiltrantes » lorsqu’elles s’accompagnent d’une pénétration d‘eau à l’intérieur de l’ouvrage.
Pourquoi les façades d’une maison fissurent-elles?
Les tassements du sol d’assise
| Les constructions légères
Cela tient à plusieurs circonstances :
- Ce type de construction est fondé le plus souvent sur semelles filantes, à faible profondeur, et donc sur un sol généralement peu dur.
- Les maisons individuelles manquent de rigidité si on les compare à un immeuble comportant plusieurs niveaux de sous-sols ceinturés par des parois en béton armé.
- Une maison individuelle est, sauf exception, bâtie avec des blocs de béton des briques. Ce sont des éléments de construction moins résistants que le béton banché, notamment vis-à-vis d’efforts de traction. Les joints entre les blocs ou les briques constituent autant de lignes faibles où se produiront les fissures.
- Le constructeur d’une maison individuelle se dispense souvent d’étude de sol
Fondations superficielles
La rigidité de la structure est insuffisante , l’exécution maladroite et l’absence d’étude de sol sont les facteurs qui expliquent que les maisons individuelles sont plus touchées que les immeubles.
| Les sols argileux
Les sols de type argileux riche en grains très fins sont courant en France. Le comportement de ces sols varie notablement avec leur teneur en eau.
Les sols, ou plutôt les argiles « gonflantes » sont à l’origine de nombreux sinistrés ces dernières années. Le terme argile « gonflante » vise les sols argileux sensibles à l’eau, susceptibles de se rétracter lorsqu’ils s’assèchent, éventuellement de gonfler en présence d’eau.
| Les tassements différentiels
Les tassements d’ensemble sont rares, ce sont plutôt les tassements différentiels qui sont à redouter. Ils se produisent lorsque que la réaction du sol, sous les charges apportées par la structure, n’est pas homogène. Mais tous les tassements ne sont pas nuisibles, ils le deviennent lorsqu’ils sont à l’origine de contraintes inacceptables par la structure.
Il convient donc de réfléchir au comportement de la structure lorsque son assise s’enfonce. Les spécialistes parlent d’ « interaction sol-structure ».
| Typologie des terrains
Les terrains les plus souvent concernés sont : les sols argileux, les remblais, les terrains inondables ou surélevés.
Fissures suite aux effets de déformations de flexion des poutres supportant les façades.
| Position du problème
Les éléments horizontaux d’une structure fléchissent sous les charges verticales qu’ils reçoivent. Il en découle des déformations appelées « flèches » qui affectent ces éléments porteurs.
Les poutres supportant une façade vont ainsi immanquablement fléchir.
La déformation de la poutre va générer les contraintes dans les maçonneries qui peuvent se révéler excessives et conduire à l’ouverture de fissures nuisibles.
| Identification des causes
Lorsque des fissures apparaissent dans une façade en maçonnerie reposant sur des poutres viennent à fléchir, deux causes peuvent être invoquées :
- Le ferraillage de la poutre est insuffisant, la poutre a été mal calculée ou mal réalisée.
- Le ferraillage de la poutre est suffisant, la déformation de la poutre reste excessive.
Principe d’adaptation :
Les armatures longitudinales inférieures sont directement sollicitées par la charge verticale sur la poutre. Si ces armatures se révèlent insuffisantes, la poutre se fissure et se déforme. Les aciers dits « en chapeau », qui sont mis en tension dès le début du chargement, apportent la résistance qui pouvait faire défaut.
Fissures par rapport au phénomène de retrait et de dilatation
| Présentation du phénomène
Tous les matériaux ou éléments de construction fabriqués avec un mélange contenant du ciment et de l’eau sont sujets au phénomène dit « de retrait ».
Ce retrait va affecté :
- Les blocs agglomérés courants ou blocs de béton, très utilisés en maçonnerie
- Le béton lui-même
- Les enduits contenant du ciment.
Il existe plusieurs types de retrait qui dépendent de nombreux facteurs.
Il convient de retenir que les blocs de béton, les poutre ou les poteaux en béton, plus généralement les murs de façade réalisés en béton ou avec ces blocs, vont faire du retrait, se raccourcir en œuvre.
Les briques en terre cuite ne font pas de retrait mais ont des désordres spécifiques.
| Les causes du retrait du béton
Le retrait est fonction de nombreux facteurs :
- Le dosage en eau et la présence d’adjuvants
- Le dosage en ciment et le type de ciment utilisé
- Les conditions hygrothermiques lors de la mise en œuvre et dans les heures qui suivent
- La cure et la date de décoffrage
- La forme et la longueur de la pièce
Donc en premier lieu, c’est l’excès d’eau dans le béton qui est à redouter.
Ensuite les conditions climatiques
Lors d’un temps sec et chaud, c’est-à-dire au-delà de 25°C, l’eau de gâchage est susceptible de rapidement s’évaporer.
Le type de ciment utilisé et l’épaisseur de la poutre coulée, la prise du béton s’accompagne toujours un effort d’échauffement. L’hydratation du ciment est à l’origine de réactions chimiques exothermiques.
La quantité de chaleur dégagée dépend :
- Du type de ciment
- De l’épaisseur de la pièce
Le dosage du béton en ciment : ajoutons qu’une pièce fortement dosée en ciment fera davantage de retrait.
Et l’apport d’adjuvants : l’apport d’adjuvants dans le béton a une influence certaine. Les adjuvants réducteur d’eau limiteront le retrait.
| Phénomène de dilatation
Les matériaux incorporés dans les murs de votre maison sont de nature diverse comme les blocs de volets roulants, les poutres, les chaînages en béton, etc … Ces différents matériaux possèdent donc une capacité de dilatation différentes suivant les écarts de température.
Ces variations dimensionnelles des matériaux sont générées par le grand écart de températures annuelles. Parfois contradictoires entre eux dans l’association de matériaux différents (maçonnerie et bois par exemple), cela favorise l’apparition de fissures en façade, notamment au niveau des planchers, hourdis, proximité des structures en bois qui soutiennent les dépassements des toits, etc…
Fissures et les infiltrations d’eau
Lors d’une fuite en toiture à l’aplomb des murs se crée ou une façade mal protégée des intempéries ou encore un crépi poreux absorbant ou etc… Tous ces phénomènes favorisent les infiltrations d’eau de pluies dans les murs.
Sous l’effet de l’humidité les murs en briques peuvent gonflées. Les enduits peuvent se fissurer puis tomber au sol.
En période hivernale
Lorsque l’humidité est présente dans la masse du mur et dans le cas de périodes de gel elle se transforme en cristaux et fragilise les maçonneries faisant apparaitre des fissures qui évoluent au fil des saisons.
Pour le cas de mur en briques, elles peuvent se déliter sous les effets du gel. Le matériau devient pulvérulent, perd de sa consistance. Une cuisson insuffisante peut-être à l’origine de la gélivité du matériau. Il arrive aussi que la paroi extérieure d’un mur en briques s’arrache.
Comment pouvez-vous réparer les fissures de votre pavillon ?
Avec un expert du réseau Grand Ouest Façades :
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Source d’inspiration du contenu de cet article : Livre La pathologie des façades, CSTB éditions