Des tâches apparaissent sur les murs extérieurs de votre maison. Le subjectile montre des signes de faiblesse : écaillage, épaufrures, fissures et lézardes. Sans doute est-il temps de faire des travaux de remise en état. Le ravalement de façade incombe aux propriétaires de maisons individuelles ou copropriétés. Les articles L126.2 et L126.3 du code de la construction et de l’habitation rendent cette rénovation obligatoire tous les 10 ans. Les autorités municipales précisent ou dérogent à cette règle. Sondage, nettoyage, décapage et impression, comment affronter un tel chantier ? Et si réussir son ravalement de façade dépendait de 11 étapes pour un rendu soigné et une maison comme neuve. Avant d’enfiler la tenue de façadier, installez-vous confortablement et découvrez comment suivre les règles de l’art.
Étape 1 – Le repérage et l’état des murs avant de ravaler sa façade
Étape 2 – Le diagnostic des rénovations
Étape 3 – La préparation du chantier
Étape 4 – Le nettoyage des supports
Étape 6 – Le traitement des fissures, joints et retours techniques
Étape 7 – Le ragréage, défauts de planéité des supports
Étape 8 – L’impression du fixateur
Étape 9 – La mise en peinture ou travaux d’application du ravalement de façades
Étape 10 – La finition film mince, semi-épais, RPE ou revêtement imperméable
Étape 11 – Ravalement de façades – Nos meilleurs conseils en bonus
Étape 1 – Le repérage et l’état des murs avant de ravaler sa façade
Pour établir l’inventaire des travaux à mettre en œuvre, passez en revue la propreté, les fissures, les armatures apparentes, la porosité, la planéité, la cohésion de la surface (supports friables) et les résidus de décoffrage.
Identifier les réparations nécessaires
Commencez par faire l’état des lieux. Quelles sont les rénovations nécessaires ? Cette étape est indispensable pour un beau rendu final. Pour gagner en efficacité, votre chantier ne doit rencontrer aucune entrave. Ainsi, munissez-vous d’un petit carnet et faites le tour du propriétaire. Soyez à l’affût des :
- salissures ;
- zones friables et pulvérulences (endroits poudreux) ;
- mousses (plantes sans racine) ou traces de micro-organismes (champignons, algues, lichens, bactéries). Vous les reconnaissez, car elles laissent des traces noirâtres ou rougeâtres ;
- traces de sel, efflorescences, salpêtre (l’eau du sol remonte dans le mur et forme des cristaux dans l’épaisseur de la maçonnerie) ;
- éclats de pierre (épaufrures) ;
- éclats de béton sur armatures (le fer des armatures a rouillé à cause de la carbonatation du béton). Cette rouille plus volumineuse que l’acier entraîne un gonflement qui brise le béton ;
- enduits décollés ou endommagés ;
- microfissures (brisure en ligne dont la largeur reste inférieure à 0,2 mm) ;
- fissures : brisure dont la largeur mesure entre 0,2 et 2 mm ;
- crevasses, lézardes, brisures du subjectile (surface servant de base à la peinture) dont la largeur fait plus de 2 mm. Vérifiez la façade, mais aussi les acrotères, les chaînages et jonctions ;
- faïençage (votre mur craquèle en surface donnant l’aspect d’un carrelage) ;
- farinage : votre main reste blanche quand vous touchez votre mur ? Un des composants du feuil (revêtement supérieur très fin) remonte à la surface sous l’effet d’agents atmosphériques ;
- écaillages, cloquages, pelages ;
- défauts de planéité (bullage) ;
- ponts thermiques (zone où l’isolation est défectueuse).
Visuellement ou par sondage sonore (coup de marteau qui renseigne les zones où le support sonne creux), vous devrez vérifier l’humidité, l’état chimique (pH acide ou alcalin), l’origine organique ou minérale, l’absorption.
Contrôler la porosité
Votre support doit être « normalement » absorbant et hydrofuge. Pour vérifier la porosité, mouillez-le et jugez au ruissellement qui suit. Si votre subjectile n’est pas suffisamment poreux, il faut le décaper ou appliquer une couche primaire d’adhérence.
Contrôler l’humidité
Un humidimètre vous indique le taux d’humidité de votre support, il ne doit pas dépasser 5 % en masse maximum.
Un professionnel procède à des tests de susceptibilité à l’eau qui détermine si le décapage est obligatoire ou si le revêtement en place peut être conservé. Après 30 minutes d’humidification et 10 minutes de séchage, un examen visuel et tactile le renseigne sur la nécessité du décapage.
Contrôler l’adhérence
C’est la façade la plus exposée du bâtiment qui doit être vérifiée.
Un premier contrôle visuel repère les cloquages, écaillages, etc.
L’adhérence des résidus du revêtement existant s’effectue par quadrillage. On compare le résultat obtenu avec les normes DTU 42.1.pour savoir s’il faut décaper ou non.
📓 Consignez précieusement tous ces défauts dans votre carnet.
Reconnaître les supports
Le test de la flamme (sur un échantillon du matériau) vous dit si le support est organique ou chimique.
- s’il brûle et dégage de la fumée et une odeur forte : origine organique (acrylique, vinyle, siloxane, époxydique, polyuréthane) ;
- à l’inverse, c’est un film minéral (chaux, silicate).
Vous devez impérativement savoir quel type de mur vous vous apprêtez à rénover afin de choisir les produits compatibles et travailler dans les règles de l’art.
Vous pouvez vous trouver en présence de :
- béton de granulats courants ou légers ;
- béton architectonique, panneaux-dalles ;
- béton peint ;
- brique ;
- brique enduite au mortier de plâtre ;
- brique peinte ;
- maçonnerie carrelée ;
- maçonnerie enduite ;
- maçonnerie ancienne pouvant inclure des pans de bois, etc.
L’épaisseur du revêtement en place vous indique déjà l’obligation ou non de procéder à un décapage.
Vérifiez aussi l’inclinaison et l’entablement de vos murs.
Étape 2 – Le diagnostic des rénovations
Maintenant que vous avez noté toutes les irrégularités de votre support, vous pouvez prévoir les travaux nécessaires.
Les normes AFNOR NF P 74201 DTU 59.1 et 74202 DTU 59.2 guident les travaux selon les types de revêtements nécessaires : semi-épais D1 – D2 – D3 ou D4. Retrouvez-les à la fin de ce document.
Observations | Travaux à prévoir |
Écaillage : les parties adhèrent mal | Décaper partiellementGratter jusqu’aux zones périphériques |
Écaillage : le revêtement est dégradé | Décapage total (chimique, thermique ou mécanique) |
FarinagePulvérulenceEfflorescences | ÉgrenageBrossage à secÉpoussetageDépoussiérageFacultatif : lavage à eau.Attention aux lavages haute pression : à utiliser avec modération pour ne pas abîmer le support |
Micro-organismes Moisissures | Décontaminer, assainir les fissures et les fonds à l’aide d’un fongicide (contre les champignons) et algicide (antialgues) Prévoir un produit hydrofuge Pulvériser de l’eau de javel diluée en protégeant bien les huisseries et vitrages S’assurer que le traitement est compatible avec le revêtement |
Manque de porosité | Décapage ou Application d’une couche primaire d’adhérence |
Mur trop poreux | Nettoyage à la brosse métallique pour éliminer les poussièresAppliquer un traitement antimousse |
Bullage | Rebouchage avec un produit spécifique |
Dégradation béton par corrosion des armatures | Traitement de réparation pour protéger les armatures puis reconstituer le volume de béton dégradé |
Enduit décollé | Éliminer les parties abîmées et les reconstituer |
Particules non adhérentes | Élimination par grattage, brossage, lessivage, voire lavage haute pression |
Microfissures <0,2 mm | Finition appliquée en 1 couche |
Fissures >0,3 mm | Finition appliquée en 2 couches |
Fissures entre 1 et 2 mm | Finition appliquée en 2 couches, 1ère couche armée |
📓 Consignez précieusement dans votre carnet l’ensemble des travaux répertoriés.
Étape 3 – La préparation du chantier
Les équipements de protection individuelle
Un bon ouvrier a toujours les bons outils. Vous avez déjà certainement entendu cette phrase. Pour entamer vos travaux en toute sécurité et quiétude, prévoyez le matériel suivant :
- des chaussures de sécurité
- un casque de protection ;
- un masque ;
- des lunettes ;
- une paire de gants.
⚠️Pour votre sécurité, assurez-vous qu’à proximité des murs à rénover, ne se trouvent ni :
- trou ou excavation ;
- fils électriques sous haute tension.
Le matériel
Côté outillage, assurez-vous d’avoir à portée de main :
- une pointerolle (burin d’acier à pointe aiguille) ;
- une massette ;
- un riflard de maçon (lame à large biseau pour ébavurer) ;
- une brosse métallique ;
- une éponge gros travaux ;
- un rouleau adapté aux revêtements choisis ;
- éventuellement une machine lavage haute pression ;
Si vous devez travailler en hauteur :
- un échafaudage homologué. Il sera placé avec des stabilisateurs et uniquement en l’absence de cavités.
Les produits
Particulièrement pour le revêtement final, pensez à consulter les règles de votre commune ou lotissement avant d’acheter vos produits. Certaines couleurs sont imposées ou, à l’inverse, interdites par les architectes et services d’urbanisme.
Grand Ouest Façades vous conseille de favoriser les produits respectueux de l’environnement.
Faire son planning
Il est temps de passer à la planification de votre rénovation et de reprendre votre carnet.
- Prévoyez une période où la température oscille entre 5 et 35 °C. Entendez qu’il faut être hors gel, mais pas en canicule non plus.
- Évitez les jours de pluie et de neige. Vos murs doivent être secs.
Pensez bien à planifier les temps de séchage. Les travaux d’impression doivent toujours s’effectuer sur une surface bien sèche.
Étape 4 – Le nettoyage des supports
Non, vous n’y échapperez pas ! Vous devez faire disparaître les taches, salissures et autres pollutions organiques. Ainsi, vous partez sur une base la plus saine possible.
Commencez par un égrenage, un brossage à sec et dépoussiérez convenablement. Vous pouvez ensuite utiliser un nettoyeur haute pression, en prenant soin de ne pas endommager votre mur. Respectez une distance moyenne de 10 à 30 cm entre la buse et le support.
Si vous préférez un détergent, il vous faut vérifier sa compatibilité avec votre support. Appliquez-le à basse pression pour commencer. Rincez abondamment pour éliminer toute acidité ou alcalinité du produit.
Quelle que soit votre manière de procéder, respectez un temps de séchage. Toute application de peinture doit se faire sur un mur sec
Étape 5 – Le décapage
Vous pouvez prévoir un décapage partiel si vous devez éliminer des parties qui adhèrent mal comme des écailles ou des parties susceptibles de s’écailler. Grattez alors jusqu’aux zones périphériques.
Un lavage haute pression finalise l’opération.
En revanche, si vous devez éliminer les anciens revêtements, vous procéderez à un décapage total.
💡 Le conseil d’expert de Grand Ouest Façades
Avant un revêtement de décoration (normé D2 ou D3), vous n’êtes obligé de décaper totalement que si le revêtement en place est dégradé.
Avant un revêtement d’imperméabilité, vous pouvez vous référer à la norme DTU 42.1 pour savoir si vous êtes dans l’obligation ou non de décaper totalement.
Ça y est, vous avez vérifié, et oui, vous devez décaper de manière totale. Très bien, trois techniques différentes s’offrent à vous. Les voici !
Le décapage chimique
Le décapant chimique se compose de paraffine, de chlorure de méthylène et d’accélérateurs de décapage, de gélifiants.
Souvent en gel, il ne glisse pas le long de la paroi.
Il s’applique à la brosse ou au rouleau, agit en moins d’une heure.
Il faut racler le support avec le riflard. Le décapant a ramolli le revêtement à supprimer et lui a ôté son adhérence. Cela se fait donc facilement.
Recommencer si nécessaire puis rincer à l’eau froide sous pression ou tiède (inférieure à 50 °C). Bien prendre soin d’éliminer tous les résidus de décapage.
⚠️
- ne pas décaper en plein soleil ou par vent fort ;
- porter une attention particulière au rinçage. Tout résidu peut favoriser l’encrassement du nouveau revêtement ;
- vérifiez la charge de consommation selon le revêtement ;
- protégez-vous correctement.
Le décapage thermique
On peut éliminer les revêtements organiques avec les chocs thermiques causés sur la maçonnerie. Pour cela on utilise des lances thermiques alimentées à l’acétylène (donc il faut se procurer une bouteille de gaz).
Si vous êtes face à un revêtement épais, avec peu de liants, vous pouvez prendre une lance thermique alimentée au gaz de ville. La flamme chauffe le revêtement et vous finissez avec votre riflard. Ne chauffez pas votre mur à plus de 70 °C. Contrôlez la distance entre la lance et le mur.
⚠️ Protégez convenablement toutes les pièces plastiques (gouttières), les vitrages, etc.
Le décapage mécanique (lavage haute pression)
À froid, cela implique une très forte pression (1 000 à 1 500 bars), donc un risque d’endommager vos supports.
À chaud, des jets rotatifs et une pression de 300 à 400 bars éliminent les revêtements organiques même riches en liants, sans causer de dégâts. Ce procédé coûte plus cher, mais respecte l’environnement.
Je demande conseil à Grand Ouest Façades La Baule.
Étape 6 – Le traitement des fissures, joints et retours techniques
Les micro fissures (<0,2 mm)
Elles seront traitées par la finition appliquée en 1 couche.
Les fissures (<1 mm)
Les microfissures peuvent être couvertes par la peinture sous-couche de fixation.
Pour les autres, grattez et brossez pour ôter les parties friables.
Enfin, vous les colmatez :
- à l’aide d’un disque, burin ou de griffes, écartez l’ouverture ;
- calfeutrez avec du mastic ou enduit de rebouchage ;
- faites un pontage avant d’appliquer un revêtement semi-épais. Si vous prévoyez un revêtement plastique épais, cette étape n’est pas toujours nécessaire.
Tant qu’elles restent inférieures à 1 mm, vous pouvez ne pas les traiter ou les reboucher avec un produit pâteux, un mastic adapté ou un mortier de réparation.
Elles sont ensuite recouvertes d’un produit de performance i4.
💡 Le conseil d’expert de Grand Ouest Façades :
📏 Dès que vous prévoyez de rénover vos façades, mesurez régulièrement les fissures. Ainsi, au moment de les traiter, vous saurez si elles évoluent ou non.
Les fissures (entre 1 et 2 mm)
Les fissures localisées aux acrotères, chaînages, jonctions avec dalles, et inférieures à 2 mm d’ouverture peuvent bouger dans le temps. Il est donc important de les traiter.
RSE : revêtement semi-épais
RPE : revêtement plastique épais
Les lézardes
Une étude précise est nécessaire pour ces fissures supérieures à 2 mm. Leur origine et leur évolution déterminent le traitement adéquat.
Les joints
Calfeutrez tous les défauts de joints d’étanchéité, de gros œuvre ou les fissures suffisamment importantes pour agir comme un joint de dilatation naturel (sur une terrasse ou un acrotère). Choisissez des mastics conformes à la norme DTU 44.1.
Joint avec garniture mastic | Éliminer les produits de calfeutrement. Recouvrir les zones susceptibles de garder des traces avec une couche isolante. |
Joint en lyre ou à soufflet | Enlever la garniture existante. Nettoyer chaque côté des lèvres sur minimum 20 mm. |
Les retours techniques
Où et comment arrêter la pose du revêtement aux endroits spécifiques de votre maçonnerie ?
Voilà quelques schémas pour vous aider.
Étape 7 – Le ragréage, défauts de planéité des supports
Ragréage
Les revêtements de façades sont prévus pour des subjectiles correspondant aux règles de l’art. Sinon, leurs fonctions protectrices (imperméabilité) ne peuvent être garanties. Ils ne sont pas conçus pour corriger ou masquer les défauts. Ainsi, le parement d’un béton doit être de qualité soignée.
Veillez donc à le planifier (boucher les nids de poule…).
Choisissez un produit d’adhérence de minimum 0,3 MPa (3 bars).
Un même produit peut faire office de ragréage, bouche bullage et dégrossissage des balèvres.
💡 La norme DTU 42.1 impose un produit organique, comme l’enduit mono colle ou colle. À vous d’incorporer ou non du ciment. Attention, ne pas utiliser ces produits pour reprendre des éclats de béton dus à la corrosion des armatures.
Réparation des éclats de béton
La corrosion de l’acier des armatures a endommagé le béton ? Il faut le réparer et le protéger.
Il s’agit d’une couche spécifique qui rétablit le pH et forme un écran contre l’eau. Exemple, le PCI NANOCRET R2. Il restructure les bandeaux et répare les épaufrures ou éclats de béton dus à la corrosion des aciers. Ces derniers auront été préalablement dérouillés.
Étape 8 – L’impression du fixateur
Nous y sommes ! Votre support est réparé, rebouché, ragréé. Bref, il est prêt pour la mise en beauté finale. Enfin, presque !
Régie par la norme AFNOR NFT 36001, l’impression est nécessaire pour que la couche supérieure adhère correctement. On parle de fixateur. Elle s’applique directement sur votre support.
Divers produits sont à votre disposition selon la nature et l’état du support et la présence ou non d’un ancien traitement.
Ils peuvent notamment :
- réguler les absorptions en homogénéisant votre support, pour une couche finale plus nette ;
- fixer les éventuels restes de pulvérulences ;
- aider à l’adhérence, elle sert de liant entre le support mal absorbant et le revêtement final ;
- isoler en créant une pellicule protectrice ;
- opacifier.
Les produits professionnels de la Marque Go Exclusive regroupent toutes les caractéristiques de finition et de protection maximales, quel que soit le support, même en milieu salin.
Étape 9 – La mise en peinture ou travaux d’application du ravalement de façades
Victoire, nous y sommes ! Félicitations ! L’opération cœur du revêtement de façades peut enfin commencer.
Lisez la notice du produit et notez bien les éléments suivants :
- son aptitude à l’usage ;
- nature et nombre de couches préconisées ;
- sa consommation (ou rendement) ;
- épaisseur du revêtement fini et les outils pour l’obtenir ;
- délai de séchage ;
- nature des finitions possibles.
Là encore, prenez soin de bien protéger toutes les parties non concernées (gouttières, huisseries, vitrages, sols, etc.).
Munissez-vous d’un rouleau et ajoutez-lui un grand manche ou utilisez l’échafaudage.
Commencez par les coins et les angles ainsi que tous les recoins inaccessibles au rouleau.
Ensuite, peignez toujours de haut en bas puis de gauche à droite en dessinant des carrés de 1 mètre de côté.
Ne laissez jamais un mur non terminé. Les traces de reprise seraient apparentes.
Laissez sécher avant d’appliquer une éventuelle seconde couche.
💡 Le conseil d’expert de Grand Ouest Façades :
Ne travaillez pas en plein soleil. La peinture sècherait avant que vous n’ayez le temps d’effectuer les reprises nécessaires.
Chez Grand Ouest Façades, nous utilisons exclusivement les produits professionnels de la marque Go Exclusive :
- antifissurations ;
- antisalissures ;
- microporeux ;
- imperméables.
Ils allient qualité, respect de l’environnement et durabilité du rendu. Leur choix de couleurs vous permet d’obtenir la nuance exacte souhaitée.
Étape 10 – La finition film mince, semi-épais, RPE ou revêtement imperméable
Comme pour chaque étape, Grand Ouest Façade conseille l’utilisation de produits respectueux de la nature. Selon le choix du client et l’état du support, on peut poser un revêtement semi-épais, un revêtement plastique épais (RPE) ou un revêtement imperméable.
Il s’agit, dans tous les cas, d’un film mince décoratif.
Je consulte Grand Ouest Façade pour avoir des conseils et faire le bon choix entre un RSE et un RPE
Étape 11 – Ravalement de façades – Nos meilleurs conseils en bonus
Si vous souhaitez profiter de votre jolie façade comme neuve pendant un maximum de temps, un entretien correct s’impose. Pensez à nettoyer convenablement et régulièrement :
- les moisissures, mousses et autres lichens ;
- la toiture ;
- les gouttières, chéneaux et descentes ;
- les solins, larmiers et tout ce qui contribue à l’imperméabilité de vos murs ;
- les soubassements ;
- les joints.
Réparez tous les éléments cassés (non, les mauvais coups de ballon n’arrivent pas que chez les voisins).
💡 Nos conseils d’expert Plus
La maison vit au rythme de la famille, des intempéries. Elle ressent l’activité, mais ne doit pas en souffrir.
Voici quelques exemples.
- La vapeur intérieure mal aérée peut détériorer un revêtement de façade. Vérifiez bien vos VMC (chaque année, dépoussiérez-les ou faites-les contrôler par un professionnel).
- Les projections de produits sur les murs extérieurs, en particulier de substances chimiques, endommagent votre façade.
- Les chocs mécaniques ou thermiques aussi.
Grand Ouest Façades est heureux de vous avoir accompagné dans vos travaux, ou peut-être simplement dans votre prise de décision sur une rénovation éventuelle.
Nos experts se tiennent à votre disposition pour se déplacer et vous établir un diagnostic gratuit et complet.
Je veux une rénovation dans les règles de l’art. Je contacte Grand Ouest Façades pour obtenir un devis qui ne m’engage à rien.
Articles L126-2 et L126.3 du Code de la construction et de l’habitation
Norme DTU-42-1 (revêtement d’imperméabilité)